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LA TRAME D'UN CRÉPUSCULE

la récidive - la trame d'un crépuscule

Conception et écriture : Cyril Balny

Lumière : Fanny Perreau

Construction : Arnaud Angibeaud

Avec : Thomas Mardell

Production : Frédérique Wirtz et Laure Woelfli

   La Poulie Production

Soutiens et résidences : 

Théâtre Actuel et Public de Strasbourg, LE CUBE studio - Théâtre d’Hérisson direction La Belle Meunière, Théâtre National de Strasbourg, Agence Culturelle d’Alsace.
Remerciement à Christian Jéhanin pour le regard bienveillant qu’il a pu porter sur les premières heures de ce travail. 

La trame d’un crépuscule est une aventure migratoire.
Mais cette migration, de la ville à l’obscurité, du civilisé au sauvage, pourrait très bien se faire dans l’immobilité d’une cave; c’est d’ailleurs le cas.

Nous nous situons très loin d’une épopée romantique à la lueur doucereuse d’un crépuscule.

Ici, la ville est une «loupiote», le monde sauvage est le fond obscur de la cave, le clapotement du temps est une infiltration d’eau.

Dispositif donc dans lequel circule un courant métaphorique.

Le théâtre est le lieu par excellence de la métaphore. C’est à dire de la réinvention absolue du monde.

Nous invoquons par cette métaphore les principes vibratoires du crépuscule : ce qui en fait un milieu instable, incertain. Cette même vibration qui se fait sentir quand nous nous approchons d’un bois - la lisière.

Lisière où la pulsation s’accélère et la vigilance s’accroît.

Étendue intraçable; seuil entre deux états de corps, deux états du monde.

C’est là que se déploie la trame d’un crépuscule : sur le seuil - ultime lueur avant la grande culbute.

La langue en est nécessairement rendue à son état de balbutiement.

La grammaire ne peut plus exister comme fonction normative du langage.

Elle devient le souffle par lequel l’acteur se fait un corps.

la récidive - la trame d'un crépuscule
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